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PRÉSENTATION JANAILLAT est une commune de 28,3 km² Son altitude varie de 410 m en aval du Moulin de l’Eau à 624 m prés de Bellesauve. Deux ruisseaux se rejoignent au Moulin de l’Eau, la Leyrenne et la Petite Leyrenne. |
Tourisme Plusieurs gites ruraux et chambres d’hôtes sont répartis sur le territoire. |
Activite economique L’activité économique est essentiellement constituée de l’agriculture. Une douzaine de fermes sont recensées sur la commune. Il n’existe plus de commerces. |
Avenir Un projet d'implantation de 6 éoliennes sur la commune de Janaillat et de Saint Dizier Leyrenne dans la zone le Puy du Clos Fournier, le Puy Roset et les Chines. |
Associations Deux associations, gym et chasse, regroupent environ soixante dix personnes. |
UN HOMME ILLUSTRE
Tristan l'Hermite
Auteur dramatique fort applaudi en son temps, et dont la première pièce, la fameuse tragédie de Mariane (printemps 1636) surpassa le succès de Médée et contrebalança celui du Cid (décembre 1636) Le comédien Montdory, l’interprète de Corneille, mit en scène cette pièce avec sa troupe du théâtre du Marais à sa création. Poète lyrique à l’inspiration bien personnelle et au souffle large et parfois superbe, polygraphe intéressant dans ses Plaidoyers historiques et ses Lettres mêlées, conteur à la fois aimable et amusant dans sa curieuse autobiographie du Page disgracié (1643), si instructive, en outre, sous le rapport des évènements comme des mœurs de la période qu’elle embrasse, Tristan L’Hermite a emprunté son prénom à un de ses ancêtres, grand prévôt de France sous Louis XI. Descendant probablement de Pierre l’Hermite, le prédicateur de la première croisade, sa famille est quasiment ruinée à l’époque de sa naissance. Il est malgré tout placé comme page chez Henri de Bourbon-Verneuil, fils illégitime d’Henri IV et de la marquise de Verneuil, en 1604. Il passe ensuite chez Scévole de Sainte-Marthe, trésorier de France avant de devenir secrétaire du marquis de Villars-Montpezat. |
Descendant d’une famille dont vingt-six étaient passés par les mains des bourreaux, il en avait hérité le sang bouillant et la violence primesautière. Ayant blessé successivement à coups d’épée un cuisinier qui avait eu le tort de lui jouer une mauvaise farce puis, à Fontainebleau, un promeneur qui l’avait heurté par mégarde, il est obligé, en 1614, de s’exiler en Angleterre après avoir tué un opposant en duel, épisode qu’il a relaté de façon romancé sur le mode burlesque dans le roman Le Page disgracié. En 1620, il participe aux campagnes de Louis XIII contre les huguenots dans le Sud-Ouest. En 1621, il entre au service de Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII et participe à la création de plusieurs ballets de cour. Il est élu à l’académie française en 1649. La vie de débauche qu’il menait dans l’entourage de Gaston d’Orléans et son goût immodéré pour le vin et le jeu finirent par avoir raison du peu de santé que lui laissait sa tuberculose. Rapidement oublié à sa mort, il a bénéficié de la redécouverte de la littérature baroque et des auteurs libertins dont il diffère pourtant. |
Janaillat
AU TEMPS DE LA RÉSISTANCE
JANAILLAT au temps de la résistance : (d’après le livre LE TEMPS du MAQUIS par Marc Parotin) Fin 1943 les Allemands sont décidés à éradiquer les Maquis Creusois. Ils vont y mettre le prix en envoyant en Creuse un bataillon de la Waffens SS. LE MASSACRE DE COMBEAUVERT : 9 juin 1944 En cette matinée la 9ème Compagnie SS avance sur la route de Bourganeuf à Guéret. Elle atteint le carrefour du poteau de Combeauvert. Le Strumbannfürer Kampfe dissimule ses véhicules blindés sous les frondaisons en position d’attente. Un camion venant de la Chapelle Taillefert et transportant du charbon de bois pour le PC de Bellesauve tombe dans l’embuscade, les deux occupants sont exécutés. Kampfe sera enlevé le soir même par un groupe de maquisards vers Sauviat sur Vige. Le 11 juin 1944 des blindés Allemands investissent le bourg de Janaillat et tirent sur tout ce qui bouge. Les habitants sont jetés hors de maisons, obligés de s’aligner le long d’un mur, face aux mitraillettes allemandes. Les SS veulent savoir où sont les maquis et l’Ecole de la Garde. Tous s’attendent à mourir, il n’en a rien été. Pourquoi les otages furent-ils épargnés ce jour-là ? |
L'ATTAQUE DU HAMEAU DES MAISONS L’Ecole de la Garde était cantonnée dans ce hameau qui a été rapidement investi par l’ennemi qui l’a bombardé, mitraillé, incendié avant d’y pénétrer. Les Gardes se sont sauvés à temps abandonnant une grande partie de leur matériel et tous leurs véhicules, ils s’éparpillent dans les bois. LE COMBAT DE PIERREFITE Un escadron de l’école de la garde s’est replié de Guéret sur la commune de Janaillat au hameau de Pierrefite. Il a la responsabilité de 22 prisonniers allemands. Le dimanche 11 juin les allemands investissent ce hameau sur lequel ils déclenchent un feu nourri. Le capitaine Sechaud commandant l’escadron est tué. C’est la débandade sous les rafales 26 gardes sont faits prisonniers, envoyés à Buchenval. Ce jour-là la garde a perdu un tiers de son effectif… Nota : Le 12 juin, la division SS de la Das Reich quitte le Limousin où elle a perpétré entre autres crimes ceux de Tulle, de Combeauvert, d’Oradour-sur-Glane |